Anecdotes autour de la bière

Anecdotes autour de la bière

La bière est un breuvage universel dont l’histoire remonte vers 7 000 ans avant JC, au temps de la Mésopotamie. Vers 3500 avant JC, des Babyloniens fabriquaient déjà cette boisson que l’on nommée « bissebarussa ». S’en suit une longue amélioration du processus de fabrication pour arriver à la bière que nous consommons aujourd’hui (avec modération). Vous trouverez dans cet article quelques anecdotes sur ls bières et ses légendes.

Gambrinus : roi des buveurs et protecteur des brasseurs.

La légende de Gambrinus baigne dans le mystère. L’hypothèse la plus souvent retenue est qu’il s’agirait de Jean 1er, Duc de Brabant au Moyen-Age, Jean Primus pour les intimes. Déformé par l’analphabétisation quasi-total de la population et/ou par la transmission d’une tradition orale maintenue par des édentés, on suppose que « Jean Primus » serait devenu « Gambrinus ». On croit que Jean Primus, lors d’une victoire militaire contre des bandits qui pillaient son territoire, aurait donné une grande fête où il aurait tenu un discours debout sur un grand baril de bière.

C’est pourquoi on le représente habituellement comme un bon roi bien en chair, tenant une chope débordante d’une belle mousse, juché plus ou moins élégamment sur un tonneau de bière.

Churchill : biérophile dans l’âme

Amateur d’alcool en tout genre et de bière en particulier, Winston Churchill a laissé certaines répliques cinglantes qui ont marquées l’histoire. En voici quelques-unes :

« Souvenez-vous que j’ai profité beaucoup plus de la bière que la bière a profité de moi. »

Winston Churchill

« Sir, si vous étiez mon mari, j’empoisonnerais votre boisson. »

« Madame, si vous étiez ma femme, je la boirais. »

Winston Churchill, en réponse à Lady Astor

Saint-Arnould : le saint patron des brasseurs

Plusieurs légendes circulent à son sujet, voici la plus courante : Arnould, bénédictin flamand du XIème siècle, fut évêque de Soissons, puis abbé à l’Abbatiale d’Oudenburg, où il repose aujourd’hui. Il encouragea ses fidèles à abandonner l’eau, souvent impropre à la consommation, et à la remplacer par la bière, encore assez méconnue de la population à l’époque.

Arnould avait constaté que les buveurs de bière étaient en meilleure santé que les autres. Pour donner plus de consistance à ses paroles, il touilla le brassin à l’aide de sa croix, en lieu et place du traditionnel fourquet. En hommage à ce geste, les brasseurs lui élevèrent une chapelle aux armes de la corporation.